John Moses Browning était sans doute le plus grand créateur d'armes de tous les temps. Ses inventions continuent de fonctionner et sont toujours utilisées presque 1 siècle après leur conception. Une controverse est en train de naître quant à la fiabilité et au degré de sécurité des 1911 actuels en face d'autres pistolets “modernes”, et je crois que cela résume à peu près la situation.
Traduit
des anciennes écritures originelles par Fr. Frog.
et©
copyright 2002 by John C. Schaefer
1 Au commencement était le 1911, et le 1911 était LE pistolet, et cela était bon. Et regarde, dit le Seigneur, tu ne déconneras pas avec l'invention du disciple Jean car elle est bonne et elle fonctionne. Car Jean fit le 1911, puis toutes ses armes, d'après les plans que moi, le Seigneur, je lui donnais sur la montagne.
2 Et tu ne déconneras pas avec, ni y installeras toutes sortes de trucs mal conçus, ni ne profaneras ses entrailles, car assurément tu auras à pâtir de dysfonctionnements, et dans le feu de l'action, assurément tu souffriras.
3 Et au fil du temps, dans leur ignorance et leur arrogance, les hommes oublièrent la parole du Seigneur et commencèrent à profaner le 1911. La tribu des chasseurs installa des guides de ressort récupérateur et des arrêtoirs de culasse allongés sur le 1911 et leurs métallurgistes resserrèrent les tolérances et modifièrent des pièces à leur convenance, leur lucidité étant obscurcie par le désir.
4 Leurs artisans installèrent toutes sortes de trucs mal conçus sur le 1911 et tant le modifièrent qu'il devint peu réaliste d'en acheter un. Ainsi, les artisans firent supporter aux acquéreurs de 1911 un important surcoût de sorte que les travailleurs de rang modeste ne purent y accéder. Et la profanation des entrailles le rendit inopérant lorsque la poussière de la terre tomba sur lui.
5 Puis, ils installèrent des organes de visée réglables, une abomination pour le Seigneur. Car en effet, ils se rompent et perdent leur zéro lorsque l'on a vraiment besoin de viser. Et tous ceux qui y ont succombé seront massacrés en grand nombre par leurs ennemis dans la grande bataille. a
6 Et finalement, le Seigneur vit l'abomination forgée par la main de l'homme et provoqua, comme il l'avait prédit, la venue de terribles dysfonctionnements sur les abominations ainsi que sur les artisans qui avaient pensé qu'ils ne pouvaient pas se tromper.
7 Constatant les dysfonctionnements et la confusion qui régnait parmi les hommes, le seigneur des Enfers vit là une occasion de les piéger encore plus et leur apporta des pistolets faits de plastique, dont la forme était telle qu'on les prenait pour une brique, et leur vue étant obscurcie, ils brûlèrent de désir pour le pistolet en plastique, et ils en achetèrent de grandes quantités.
8 Et le seigneur des Enfers, à l'âme fourbe, rendit ces pistolets de plastique impraticables aux artisans de la terre et ils ne purent beaucoup en trafiquer l'essence, et ainsi, ces pistolets semblèrent fonctionner.
9 Et le Malin apporta aussi des pistolets sur lesquels la queue de détente permettait à la fois d'armer le percuteur et de tirer et qui nécessitaient un "bidule" pour qu'ils aient l'air sûrs.
10 Mais les hommes, dans leur stupidité, ne comprirent pas ces nouveaux pistolets et continuèrent à se tirer dessus avec le pistolet de plastique ainsi qu'avec les pistolets qui s'arment par la queue de détente car leur livre des armes requérait une grande intelligence depuis longtemps abandonnée. Et cependant, les hommes continuèrent de s'extasier sur ces nouveaux pistolets, rejetant la faute sur les forces du mal pour les tirs accidentels par négligeance qu'ils avaient commis.
11 Et quand les hommes furent totalement piégés par le pistolet de plastique, le seigneur des Enfers fit descendre sur eux la terrible malédiction du Ka-Boom et les pistolets de plastique leur infligèrent leur châtiment. Et la terre fut emplie de pleurs et de grincements de dents.
12 Puis, voyant que les hommes commençaient lentement à ouvrir les yeux et qu'ils étaient sincèrement attristés par leurs agissements immoraux, le Seigneur leur envoya ses messagers sous la forme d'artisans qui écoutaient et appliquaient les enseignements du prophète et qui remirent les 1911 profanés dans leur juste configuration, et ainsi, à la stupéfaction des hommes, ils se mirent à fonctionner comme le prophète l'avait voulu.
13 Et les hommes de la terre conduisirent les charlatans et les profanateurs hors de la terre, et la joie et la paix régnèrent sur la terre, sauf pour les esprits malins qui tentèrent occasionnellement de s'attaquer aux hommes et aux femmes de la terre et qui furent envoyés au lieu de la damnation éternelle b par les disciples de Jean.
a Plusieurs vieux manuscripts ajoutent ce qui suit : "Et ils [on trouve parfois "ces hommes"] le chambrèrent pour des cartouches dont le calibre commence par des chiffres inférieurs au Chiffre Sacré 4. Puis le Seigneur provoqua un grand chagrin parmi ces hommes lorsque leurs ennemis frappés dans la bataille par ces chiffres inférieurs ne tombaient pas mais continuaient de leur causer grand mal."
b ou l'Enfer.
© copyright 2002 by John C. Schaefer
Alors que ce qui précède se veut (légèrement) humoristique, c'est réellement la vérité. Le vieux John Browning connaissait vraiment son affaire et ses tolérances étaient bien pensées. Beaucoup de nos pistolets modernes sont ajustés bien trop serré, en particulier entre la carcasse et la culasse, et beaucoup de canons custom ont une chambre très serrée. (Un grand nom de l'armurerie est connu pour des ajustages tellement serrés que sur des pistolets neufs, on a du mal à manoeuvrer la culasse à la main tant qu'elle n'est pas un peu rodée.)
Un ajustage serré culasse/carcasse n'est pas vraiment nécessaire pour la précision. Tant que le verrouillage du canon avec la culasse est constant, on aura un point visé/point touché et des bons groupements. Néanmoins, testé sur un étau de tir Ransom rest qui maintient mécaniquement le pistolet par la poignée, les groupements ne semblent pas bons car la culasse n'est pas toujours rigoureusement au même endroit sur la carcasse. Cependant, en le tenant en main et en visant, les groupements sont tout à fait acceptables.
Il en va de même pour le manchon du canon (bushing). L'ajuster à la culasse de telle façon que cela requiert un effort important et des outils spéciaux pour l'enlever n'ajoute rien de plus par rapport à un ajustage qui permet de le faire à la main, ou, dans le pire des cas, avec un fond de chargeur pour faire levier.
Deux mauvaises tendances, ÀMHA : la manie actuelle de recourir aux vis Allen ou Torx sur le 1911, et l'utilisation d'entretoise de chien de forme carrée. Avec les pièces suivant le profil originel, aucun outil n'était nécessaire pour démonter complètement le 1911. On pouvait utiliser l'axe du cran de sûreté pour sortir la goupille de maintien du logement du ressort du chien, l'entretoise de ce dernier pouvait servir à retirer les autres goupilles, et les lèvres du ressort de gâchette à défaire les vis de plaquettes et le verrou de chargeur. Bien que vous ne devriez pas en avoir besoin, si vous êtes tombé amoureux des tiges-guide allongées, assurez-vous que la vôtre ne nécessite pas d'outil pour procéder au démontage du pistolet.
Si l'extracteur a la forme qui convient et est correctement installé, si personne n'a tripatouillé à l'intérieur, s'il n'y a ni bavures ni bords coupants, et que les chargeurs ne sont pas daubesques, cela fonctionnera à chaque fois.
À propos des chargeurs. Si vous voulez les meilleurs chargeurs qui soient, jetez un coup d'oeil du côté du Cobramag de Tripp Research. Ces chargeurs à 8 coups sont certainement la seule vraie amélioration apportée au système de JMB depuis 1911. Ils retiennent la première cartouche un peu plus haut qu'à l'origine et procurent une alimentation plus fluide avec les munitions modernes JHP et à tête plate. Ils coûtent environ $29 pièce et sont disponibles dirctement chez Tripp Research. Mr Frog leur donne 5 Flippers.
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My only complaint is that they apparently discontinued the solid floor plate flush fit magazines. This is a shame because the magazine in the pistol should not project further than the butt of the grip to prevent "printing" when carried. Their web site is www.trippresearch.com and their phone number is 432-837-9445. Talk to Virgil Tripp and tell him that ol' Fr. Frog sent you from his web site.
Photo courtesy of Tripp Research and used with their permission.
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Updated 2004-08-30 @ 1600 - Fr. Frog